Réflexion de début d’année sur le minimalisme

Bonne année 2017 à vous tous ! Contrairement aux années précédentes, je ne débuterai pas l’année avec une résolution. Celle-ci est trop dure à tenir jusqu’au bout. Il s’agit plutôt d’une réflexion qui m’habite depuis longtemps et que je vous distille ici et là sur le blog: le minimalisme. Permettez-moi de vous en reparler en ce début d’année, un moment toujours propice aux remises en questions et aux voeux. Voici le souhait que je formule pour nous tous: « vivre mieux avec moins ». Parce que telle est la définition du minimalisme: se délester de toutes les choses qui n’apportent pas de vraie valeur à notre vie. Vous pouvez appliquer le minimalisme à toutes les sphères de votre vie, y compris la décoration. Vous pouvez pratiquer le minimalisme à votre manière car quelles que soient les actions que vous entreprendrez, elles aboutiront au même résultat: plus de temps, plus d’argent et plus de liberté pour vivre une vie qui a plus de sens.

Ce que j'aime le plus de ma maison ce sont les personnes avec qui je la partage

Il s’agit d’un résumé de la démarche décrite par Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus, les deux auteurs du célèbre blog The Minimalists et du documentaire « Minimalism: a documentary about the important things » (vous le trouverez notamment sur Netflix).

Si vous n’avez pas encore entamé cette réflexion, cela vaut la peine de le regarder ne serait-ce que pour se poser des questions. En voici quelques unes appliquées à la décoration et à la maison.

  • De quels objets et meubles ai-je vraiment besoin pour être heureux ? Quels sont ceux qui ont un sens pour moi, auxquels je suis attaché ?
  • Est-ce que je peux réduire le nombre d’objets et accessoires que j’ai dans la maison ?
  • Est-ce que je suis prêt à vivre dans un plus petit espace ?
  • Pour les plus avancés dans la démarche: est-ce que je peux réduire ma consommation de biens qui nuisent à l’environnement ?

Réduire et faire des choix intelligents, c’est ultimement avoir plus d’argent, moins de stress, moins de dettes et plus de liberté. Ça a toujours été le credo de mon blog depuis le début (relire ici). Est-ce que cela veut dire que je ne vous parlerai plus de « bonnes affaires dans les magasins » pour me concentrer sur le « zéro déchet » ? Pas du tout ! C’est à chacun de nous à cheminer à notre rythme et mon blog n’a jamais été là pour donner des leçons mais pour présenter des options. J’ai moi même encore trop à apprendre. Être « riche de moins » est certainement l’option que je trouve la plus intéressante à explorer et Déconome…

Et vous, le minimalisme fait-il partie des choses qui vous interpellent en 2017 ou depuis des années ?

11 commentaires

  1. Le minimalisme est plus que le désencombrement de son logement. Il faut être prêts mentalement pour aboutir à une vie minimaliste et être en mesure de sacrifier de ses objets. On vient au monde tout nu et on va mourir tout nu point à la ligne, une citation d’un électricien que j’ai rencontré hier.

  2. Je laisse le magasin du centre communautaire de ma ville (incluant sa friperie) être mon « placard ». Je n’ai donc plus besoin de garder des trucs « au cas ». A chaque fois que j’ai eu besoin de quelque chose (câble USB, téléphone de maison, vêtements, bottes d’hiver) je l’ai trouvé là. J’ai une garde-robe de 10 pièces pour l’hiver car je superpose et les vêtements prennent plus de temps à sécher car plus lourds. J’aimerais tenter la garde-robe d’été de 6 pièces (4 hauts, 2 bas). J’ai tellement élagué ma vie, que je crois changer de toit en 2017, mon appart étant devenu trop grand. Alors vivement 2017, j’ai encore des tas d’expériences à faire, non pas de choses à frotter!

  3. J’ai bien aimé le documentaire. J’aurais aimé y voir plus de mamans et de femmes en couple. Le concept du minimalisme me rejoint. Sans y adhérer à 100%, j’essaie de donner une deuxième vie aux objets que j’ai. Je repeins, je donne, j’achète usagé, je m’essaie avec le DIY… J’aime les tendances, je m’en inspire mais j’essaie de ne pas en être totalement une victime. J’ai été frappé par le concept de « fast fashion ». Il m’étourdit et il semble s’accélérer de plus en plus. Les décorations de Noël sortent de plus en plus tôt, les tendances mode sont de plus en plus éphémères… J’ai une petite maison et sa faible hypothèque me permet de faire des activités avec ma famille et c’est qui me rend la plus heureuse.

  4. Bonne année à toi !
    Je suis un peu une minimaliste contrariée… J’adore le credo minimalisme, j’adhère sans réserve à ce courant, mais dans les faits, j’ai du mal à me discipliner. J’aime être minimaliste mais je déteste le gâchis : je garde pas mal de choses « au cas où » ou « pour les recycler » et évidemment ça n’arrive jamais. S’ensuit alors une tornade de rangement par le vide et d’un sentiment de plénitude, qui seront vide remplacé par de nouveaux objets…
    Bref, 2017, l’année où j’arrive vraiment à être minimaliste tout le temps, sans me forcer ?

    • Haha, je me reconnais un peu aussi. Ma maison est loin d’être vide. En revanche, j’avoue que je ne laisse entrer que des objets qui ont réellement un sens pour moi, le moins possible idéalement. En tous cas, l’essentiel est de progresser sur la bonne voie ;)

  5. Bonne et Heureuse Année 2017 à toutes et à tous.

    Wouah quel sujet : – « Le Minimalisme ».

    Cette envie de minimalisme est une des conséquences directes de notre société basée sur la consommation où l’on produit toujours plus, toujours de moins bonne qualité. Alors même si l’on vit de manière minimaliste les meubles, les électroménagers, ainsi que tous les produits de la vie ( téléphone portable, ordinateur, cafetière, grille-pain, etc.) ne valent plus rien !
    Je pense que la tendance ira vers le rapport qualité / prix un peu plus élevé mais sur des produits réparables de manière à pouvoir les utiliser le plus longtemps possible.
    Derrière « Minimaliste » se cache encore autre chose, le plaisir !
    Eh oui, imaginez que vous ayez acheté un super bel objet de décoration, qui vous plaît, que vous avez réfléchi l’achat, vous n’aurez pas envie de le noyer dans la masse. Je pense qu’à l’avenir les achats vont être plus choisis, réfléchis et décidés par les acheteurs, ils ne veulent plus être bombardés de produits simplement pour remplir des vitrines ou des étagères.
    Avez vous déjà regardés de très près les maisons et appartements de grand standing ou luxueuses, on constate qu’il n’y à pas de place pour le superflue, au contraire chaque objet est soigneusement choisi en harmonie avec l’ensemble. Des objets plus chers certes, mais 3 objets de qualité médiocre à 30 € = 90 € soit UN objet de qualité à 100 € que l’on aura plus plaisir à montrer, regarder et à garder longtemps. Si l’on revient encore une fois sur les maisons et appartements de standing on aperçois un autre particularité, je parle des meubles de style ( je commence à rédiger des articles sur les fabricants qui continuent à réaliser des produits de qualité voir l’article : http://www.bois-art-et-design.com/2016/02/poltrona-frau/), un style qui est resté quasi inchangé depuis des années, les couleurs sont choisis dans l’esprit de luxe en rapport avec la taille des pièces, de la luminosité, etc.. Ici pas de couleur tendance, presque toutes les couleurs sont classiques.

    Et ailleurs ? La tendance, les effets de mode ont fait que nous avons tout jetés, alors que c’était pour la plus part des meubles d’artisans et de qualité, je ne parle pas des meubles du début de l’industrialisation mais des meubles de nos grands parents en Noyer, Merisier pour la plus part en chêne et en en sapin pour les autres. Ces meubles étaient d’une qualité exceptionnelle.
    Je suis d’avis que l’argent est une énergie qui doit circuler, mais circuler de façon réfléchis et judicieuse, parce que je pense que l’acheteur du futur ne consommera plus de la même façon comme il l’a fait jusqu’à aujourd’hui, il cherchera plutôt la proximité, la qualité et le plaisir, attention, pas le plaisir d’avoir beaucoup, mais d’avoir du Beau, du Bon.
    Donc le minimalisme ne sera pas une tendance mais bel et bien l’art de vivre du futur pour de ressentir, vibrer et être en harmonie avec son intérieur.

  6. Je pratique le minimaliste involontaire depuis que j’ai changé d’emploi pour un moins payant mais plus gratifiant. Et c’est là que tu réalises tout ce que tu as dépensé par le passé dans des choses inutiles. Aujourd’hui j’achète ce que j’ai vraiment besoin et j’avoue que c’est parfois frustrant ne pas pouvoir se payer un p’tit peu de luxe. Mais c’est un choix que j’ai fait.
    Ça me décourage de voir la quantité d’objets encore utilisables qui finissent aux ordures et qui ne sont pas recyclés. Y a encore beaucoup de travail à faire là dessus!

  7. Oui. Je tente d’acheter moins et mieux. Presque plus de babioles. Par exemple, j’ai décidé il y a quelques années d’acheter un très bon fauteuil, classique, pour le garder le plus longtemps possible. Par contre, nous avons toujours deux vieux canapés à la maison. Le plus vieux sera peut-être changé cette année pour un neuf ; mais je me demande quoi acheter, pour respecter l’environnement et préserver l’air intérieur de notre logis…

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