Avec un titre de blog pareil, je suis la première qui aurait immédiatement changé de page. Je me méfie en effet d’une méthode de rangement « en kit » qui est sensée en quelques conseils révolutionner et réorganiser toute notre vie. Je n’y crois pas. C’est la raison pour laquelle j’ai survolé la méthode KonMari de Marie Kondo. Je ne me sentais pas prête à sortir tout de mes placards, remercier une à une mes possessions, leur parler pour savoir si elles m’apportent de la joie, avant d’en jeter les trois quart puis rouler tous mes vêtements d’une nouvelle manière. Sa méthode est certainement excellente, je n’en doute pas, mais elle ne me rejoignait pas. Quand j’ai commencé à regarder l’émission de Marie Kondo sur Netflix, j’ai mis le doigt sur mon malaise en la voyant trouver la solution à un couple dysfonctionnel en quelques sacs poubelles jetés. En quoi ce tri matériel a t-il vraiment aidé le mari à se départir de son machisme ? Bref, les livres de rangement ne m’intéressaient que peu jusqu’à ce qu’on me recommande la lecture de « L’art de l’essentiel » de Dominique Loreau. Le sous-titre m’a tout de suite interpellé: « Jeter l’inutile et le superflu pour faire de l’espace en soi ». Vous pouvez l’acheter partout, ici en France ou ici au Québec.
Je sais qu’il s’agit du livre de chevet de plusieurs d’entre vous, notamment de la designer Flora Balandier qui me l’a conseillé depuis qu’elle base désormais sa pratique sur ces conseils. Si comme moi vous ne l’aviez pas encore découvert dans les 11 dernières années (il est sorti en 2008 et le précédent « l’art de la simplicité » en 2005), il n’est jamais trop tard, courrez l’acheter. Je vais essayer de vous résumer pourquoi il est l’ultime méthode de rangement et de tri, selon moi.